PEOPLE CHANGE

Les nouveaux directeurs de l'intangible

"J'ai compris, alors que j'étais à la tête d'IBM, que la culture n'est pas simplement un aspect du jeu - c'est le jeu lui-même !" (Lou V. Gerstener, ancien Président).

Pourquoi je m'intéresse tant à la culture dans mon travail de consultante ? Simplement parce que tout part de là et que tout y revient à un moment ou à un autre... en général quand ça coince. C'est la culture qui est la cause de toute crise, qu'elle soit collective ou individuelle (recrutements inadaptés ou collaborateurs en souffrance qui cherchent un coach). Pourtant intangible, la culture est ce qui impacte la performance comme le bien-être des employés. C'est elle qui régule les flux opérationnels et humains. L'idée que des fonctions de dirigeant de cet actif immatériel soient mises en place dans les organisations fait son chemin (lire l'article ci-dessous). La réflexion consiste aujourd'hui à définir le périmètre de son action (il est a priori global) ses outils, mais surtout son réel pouvoir d'action au sein de l'entreprise. Un directeur de la culture doit siéger, au sein des organisations les plus avant-gardistes, aux côtés du directeur marketing, du DAF, etc.

Mes contributions au sujet, deux ouvrages co-rédigés avec O. Devillard et D. Rey : 

PILOTER LA STRATÉGIE PAR LA CULTURE D’ENTREPRISE (Les Echos - 2007)

Cette étude, publiée par le groupe LES ECHOS dans la collection « Management stratégique », aborde de façon de pragmatique le sujet  vaste de la culture d’entreprise, sous l’angle de la performance. En savoir plus et commander en ligne  (URL : www.eurostaf.fr)

CULTURE D'ENTREPRISE : UN ACTIF STRATÉGIQUE (Dunod - 2009).

Le propos de ce livre : démystifier ce capital commun d’une entreprise, immatériel et diffus mais néanmoins parfaitement identifiable et analysable. Présenter les outils permettant une description précise de ses traits spécifiques, montrer leurs effets sur les fonctionnements et sur la performance de l’entreprise, en esquisser des ordres de grandeur financiers. 

Avant d'aller VOTER

L'autorité est-elle un remède à la violence ?

C'est bien sûr LA grande question qui est posée à notre société. Il semble que notre nouveau Président pense que "oui", puisqu'à de nombreux problèmes, il en appelle à la loi. Voici un autre point de vue, qui me permet de parler ici de Charles Rojzman et de son action dans ce qu'il présente comme de la thérapie sociale.
Extrait d'un de ses articles : " Il faut comprendre comment la violence est créée par le sentiment d’impuissance face au pouvoir de l’institution, de l’économie, de la décision politique. Face à ce pouvoir trop écrasant, la violence apparaît malgré tout comme un moyen d’agir : elle est une grande tentation. Gérard Mendel dit que lorsqu’on n’a pas de pouvoir sur sa propre vie, on tente à nos risques     et périls, d’avoir du pouvoir sur les autres. Un jeune de banlieue voué à l’échec scolaire ou social va lui aussi rechercher le pouvoir de nuisance     sur les autres : bloquer toute une ville, bloquer l’action des travailleurs sociaux, de la police. Nous ne sommes pas dans une démocratie réelle où chacun a un pouvoir sur sa vie. Aussi, à tous les niveaux, il se forme un pouvoir de nuisance en interaction avec une société d’hyper-compétition et de violence institutionnelle. Le mal qu’une telle société combat est aussi celui qu’elle génère."
Je recommande de lire l'intégralité de son article, où il exprime l'urgence qu'il y a à apprendre comment vivre ensemble, dépasser nos peurs et ce qu'il appelle "thérapie sociale" :

"La thérapie sociale est essentiellement un travail de réparation des blessures dues à nos modes de vivre ensemble."

Voir son site   

 

Promouvoir une culture du leadership

Malgré l'importance croissante du leadership dans la réussite des entreprises, l'expérience professionnelle de la plupart des individus semble compromettre le développement des qualités nécessaires à son exercice.
L'une des façons pour une entreprise de créer des leaders est de donner à ces salariés l'occasion d'éprouver leurs talents.
Instituer une culture centrée sur le leadership est l'acte ultime du leadership.